Théâtre

Là où je croyais être il n’y avait personne

Anais Müller & Bertrand Poncet . SHINDÔ

  • ©Romain Pierre ©Romain Pierre
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Temps fort Traverses 2020

mardi 1er décembre 2020 11h Petite Salle - Théâtre Joliette

À propos du spectacle

Dans ce deuxième volet des Traités de la Perdition, Ange&Bert, perdus sans inspiration, doivent, malgré vents et marées, écrire la suite de leur histoire. Que se passe-t-il dans la tête d’une personne qui se met à écrire ? Anais Muller et Bertrand Poncet ont choisi de côtoyer Marguerite Duras jusqu’à tenter de voir à travers ses yeux, pour comprendre de l’intérieur sa façon d’être au monde ainsi que son geste créatif. Pour mettre en exergue le processus d’écriture, ils écrivent une histoire à la façon de leur idole : l’histoire d’une sœur qui aime son frère. La sœur avoue au frère son amour et aux confins de l’interdit, ils vont tout risquer jusqu’à tenter l’inconcevable : la perte totale de leur identité.
En décortiquant le personnage « Duras », ils plongent dans ses abîmes. Fascinante par sa liberté d’expression, sans morale ni bien bien-pensance, elle dit l’innommable.

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À propos de la compagnie

Pour contrer la solitude et l’ennui, Anais et Bertrand jouent à faire du « théâââtre ». Parce que tout est vain et que la vie c’est la vie, ils se sont mis à faire pour faire, non par nécessité, non par cupidité, non par orgueil (enfin si peut-être un peu) mais juste parce que finalement il n’y avait que cela à faire. Anais a une pelle et Bertrand un marteau-piqueur. Ils creusent des trous ; ils creusent des trous sans savoir pourquoi. Qu’y a-t-il dans un trou ? Deux oignons qui s’épluchent. Deux oiseaux de la nuit qui touchent le fond et qui se demandent c’est quoi vivre alors ? Ange&Bert c’est un duo philosophant sur la vie. Des gens de la lune qui vont décortiquer les mécanismes de fiction pour comprendre comment l’œuvre et l’humain se construisent. Pourquoi rêver toujours d’être un autre quand on peine déjà à savoir qui on est ? Réflexion faite, l’idée leur est apparue que nos choix et nos désirs ne nous appartenaient pas et que donc l’homme, être de fiction et de culture, semblait être, naturellement et facilement manipulable. Sous forme de traités, qu’on appellera « Les traités de la Perdition », les spectateurs assidus pourront suivre Ange et Bert évoluant dans leurs fantasmes pour mettre en exergue la mort d’un monde qui se décompose de l’intérieur.

Département d'implantation : Bouches-du-Rhône (13)

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Crédits

Conception / Jeu : Anais Muller & Bertrand Poncet
Regard extérieur et collaborateur dramaturgie : Pier Lamandé
Scénographie : Charles Chauvet

Lumière : Diane Guérin
Musique : Antoine Muller et Philippe Veillon
Vidéo : Romain Pierre

Coproductions & soutiens

Co-producteur Théâtre d’Arles, La Passerelle Scène Nationale de Gap, Théâtre du Bois de l’Aune, Théâtre de la Comédie de Picardie / Soutiens : La Chartreuse / DRAC, Région PACA